Mardi, le temps est annoncé pluvieux dès 13h, alors nous choisissons une randonnée à la demi-journée.

Basés à Saint-Lary, nous prenons la direction de Guchen puis d’Aulon, pour nous garer aux Granges de Lurgues.

Nous arrivons très tôt pour finir la randonnée dans les temps, l’objectif est de monter à la cabane d’Auloueilh, puis grimpette jusqu’au belvédère de Pène Ariélère, aujourd’hui, inutile de monter au sommet, la vue est très belle depuis le sentier en contrebas et lorsqu’on est limités par le temps, 20mn ça compte.

Nous empruntons le sentier qui monte à l’Arbizon jusqu’au portillon après lequel le sentier de l’Arbizon grimpe à droite. Le Pic Mail en ligne de mire, nous continuons en face pour remonter le ruisseau du Lavedan en rive gauche, jusqu’à la cabane d’Auloueilh.

Cette jolie cabane est posée sur un plateau où le ruisseau serpente dans l’herbe verte. C’est un très bel endroit, allez-y, même avec les enfants, il n’y a que 450m de dénivelé facile, la cabane, partagée avec le berger est propre, si vous comptez y passer la nuit, emmenez une ou deux bûches pour vous faire une flambée.

Nous nous dirigeons à gauche de la cabane, vers un sentier bien visible qui mène sur la crête. De la cabane à la crête il y a 200m bien raides, on trouve la sente qui mène au sommet de l’Ariélère, 100m plus haut. Continuez sur le sentier qui reste à flanc et atteint rapidement un autre belvédère à 2051m. Soyez prudents, la pente est raide sur la gauche.

De ce point, le balisage jaune se perd de temps en temps, évitez d’y aller par temps de brouillard. Il faut se diriger vers une source en contrebas bien visible, qu’il faudra contourner par le haut, on trouve des layons bien marqués et des balisages sporadiques.

Dans cette vallée, c’est la désolation, j’imagine que c’est la tempête du mois dernier qui a laissé des séquelles, toujours est-il que nous avons dénombré pas moins de 6 vaches mortes entre les cabanes du Cap Détestés et de Coussitirou. Il y a également de nombreuses traces de glissade des sabots, comme si les vaches avaient voulu descendre dans l’affolement et se tuer en glissant.

Le sentier était défoncé par les troupeaux tout le long, très raide, boueux, cette descente était peu agréable, c’est dommage, cette vallée nichée au creux d’un cirque dominé par le Montarrouyes, est très jolie. Les ruisseaux étaient encore gros et difficiles à traverser. Nous rejoignons la route et regagnons les ranges de Lurgues où nous avons laissé la voiture.

Nous avons essuyé une ou deux courtes averses, mais globalement, nous avons réussi notre première journée dans le coin.

692m D+ 9,2km