Avec ses 2824m, le pic d’Ariel n’est pas un très haut sommet, mais à l’échelle des Pyrénées il n’est pas vraiment modeste. Sa situation géographique un peu en recul sur la frontière Espagnole en fait un fabuleux belvédère et sans être difficile d’accès, je ne dirais pas qu’il est accessible à tous. Déjà, c’est une très longue course et le final très rocheux et raide peut en rebuter plus d’un.
Il faut compter environ 5heures pour atteindre le sommet et 1450m de dénivelé en partant du caillou de Socques en montant au Pourtalet.
Au verrou glaciaire de la Quèbe d’Arrious, on quitte le sentier qui va au col d’Arrious et à Arremoulit pour se diriger par une jolie grimpette vers le col de Sobe, sur le flanc droite du défilé. On suit un chemin qui se faufile pour rejoindre un faux col rocailleux.
Pour notre part, nous avons chaque fois bivouaqué après ce faux-col, au pied d’une paroi qui nous cache le lac d’Arrious.
On grimpe ensuite à vue vers le col de Sobe. Passé le col, le pic n’est plus qu’un gros tas d’éboulis très pentu sur la fin, qui nous défie sur notre gauche. Raide et on met les mains, mais les rochers sont très sûrs.
On peut dire que le pic d’Ariel est réservé aux pyrénéistes expérimentés mais sans réel danger et surtout qu’il est un magnifique belvédère.
Place aux images.