Très modeste pic de 2102m, un petit 700m de dénivelé, mais pour une vue magnifique.

Enfin, quand il fait beau, car lorsque nous y sommes montés en trail, ce jour-là, avec l’appareil photo numérique pour alimenter ce blog, nous avons eu la crasse en arrivant au sommet.

On peut faire le Pic du Lion au départ du col de Peyresourde, notamment en hiver en raquettes ou ski de randonnée.

Là, nous prenons la route de Jezeau, peu avant Arreau pour suivre la route qui mène à Bareilles et la piste qui remonte le ruisseau de Lastie. Nous garons la voiture sur un parking peu après le Pont d’Amont, en contrebas de la cabane d’Artigue-Longue pour rallonger un peu la balade, mais vous pouvez très bien monter à la cabane en voiture.

Arrivés en vue de la cabane, nous sommes chauds et attaquons la montée au lac de Bareilles, bien motivés. C’est de toute beauté. Je peux vous l’assurer car on y voit encore et le temps semble plutôt vouloir rester clément. Enfin, ça, c’est ce que nous avons cru jusqu’au bout 🙂

Au lac, petite pause contemplation et graillou de récupération. C’est là que les affaires sérieuses commencent. Nous contournons le lac pas la gauche et laissons filer à gauche le sentier du col de Pierrefitte, pour prendre en face de nous, Dré dans l’pentu, la sente du Col du Lion. On passe un petit portillon encombré de végétation, mais la trace ne pose pas de problème.

L’effort est assez intense, on n’a plus 20 ans 🙂 et le mode trail est assez intense sur ce profil de rando, mais nous voilà rapidement au col du Lion. De là, atteindre le pic n’est qu’une formalité. Nous faisons un quart de tour pour suivre la sente qui rejoint le sommet à gauche et c’est là, que les nuages décident que nous en avons assez vu, juste au moment où la vue est la plus grandiose.

Un peu têtue, je reste au sommet dans l’espoir que ça se dégage, mais au contraire, le brouillard s’intensifie et le vent se lève. Malgré la veste de pluie le froid nous saisit après cet effort de 700m et nous descendons un peu déçus

Nous puisons dans nos souvenirs pour imaginer la vue sur les sommets du Luchonnais, Gourg Blanc, Perdigero, Crabioules, Quayrat etc… qui est immense. La vue s’étend de l’Arbizon aux lointains sommets ariégeois, Valier, Montcalm, en passant par les 3000 du Luchonais, Espingo, Gourgs Blancs, Montarqué et tous les autres.

Mais, surprise, j’ai quand même réussi à faire quelques photos du lac 😉