Hier mardi, une randonnée familiale nous amenés au bord de l’Etang de Comte avant de pousser jusqu’au Pic de l’Etang Rebenty où un panorama gigantesque nous attend.
Ce petit Pic sans prétention domine la station d’Ax Bonascre et son accès en hiver par la station est une simple formalité. Le panorama y est très étendu, massif du Rulhe, du Saint-Barthélémy, de Bassiès, du Valier, du Capcir, les Grands Pics Andorrans. Un peu comme si notre pic était au centre du massif ariégeois.
Pour notre boucle, nous partons du parking de l’Etang de Comte, à Merens-Les-Vals que l’on rejoint par une route forestière moins bonne sur la fin, à droite en sortant de Merens direction l’Adorre.
Monter voir l’étang n’est pas obligatoire, mais nous aimons les lacs de montagne alors nous lui rendons une visite par un aller-retour de 20-25mn environ. Nous rejoignons rapidement le pont de pierres où il est possible de chosir de monter rive gauche ou rive droite. Nous choisissons la rive droite, alors nous traversons le pont. Le sentier est évident jusqu’au lac.
L’endroit est paisible à cette heure matinale, les chevaux Merens paissent au bord du lac et du ruisseau en aval. Il fait déjà très chaud malgré l’heure matinale, c’est assez orageux et moite, bien que le ciel soit limpide.
Nous redescendons sur nos traces et prenons le GR10 qui grimpe à gauche, offrant quelques vues sur l’Etang de Comte. Nous suivons ce sentier bien balisé jusqu’à la crête de Lhasse. Les sources bien fraiches sont les bienvenues car nous buvons énormément aujourd’hui.
Les myrtilles sont mures, il est rare d’en trouver en aussi grande quantité et aussi chargées en sucre. La canicule est certainement responsable de cette généreuse production sucrée.
La pause se transforme en halte-gavage 🙂
Une fois sur la crête, nous abandonnons le GR10 pour suivre à droite la (très) longue crête débonnaire, qui nous amène au Pic de l’Etang Rebenty.
Il est possible de descendre le long de la crête de la Gadine jusqu’au col de Savis, mais nous avons besoin d’eau alors nous passons par la Couillade de Llerbès pour suivre la piste de ski de de Savis qui mène au col du même nom et au final, ce n’est guère plus long. Au bord de la piste, une source captée nous permet de faire le plein d’eau. Ouf !
A partir du col, on me l’avait dit, le tracé GR10 a été effacé et la nature a repris ses droits, il n’y a plus de sentier, même pas un souvenir, juste quelques layons tracés par les bêtes.
Et c’est là que la galère commence 😂
Je vous raconte nos péripéties, mais je vous recommande de faire cette randonnée en aller-retour, après le col de Savis, c’est une véritable aventure à n’entreprendre que par beau temps, j’insiste.
Si comme nous, vous ne descendez pas assez derrière le col avant de partir en diagonale, vous vous retrouverez en haut d’une pente très raide à l’aplomb du Sommet de La Gadine et vous descendrez les fesses serrées, en vous accrochant désespérément aux touffes de Gispet (Festuca Eskia) qui poussent entre les pierres glissantes de type ardoise 😛🤣🤣
Je rigole, mais la pente est vraiment impressionnante surtout à cause de ce mélange de gispet et ardoise et, impossible de descendre ailleurs, à moins de revenir au col. Quoiqu’il en soit, aucun sentier n’est visible et nous mettons plus d’une heure pour descendre les 350m, nous descendons comme un enfant de 2ans descend les marches d’un escalier … enfin, j’hésite entre cette image et celle du gastéropode 😂🤓🥳
Nous finissons par rejoindre une cabane abandonnée en descendant entre des fougères qui nous arrivent sous les bras. Pas loin de cette cabane, je repère des herbes couchées, signe d’un passage, qui nous amènent à un cairn où nous trouvons les derniers vestiges du vieux tracé GR10 qui passait par là.
La boucle est bouclée, mais un aller-retour est préférable si vous rendez visite à ce pic, croyez-moi sur parole 🤪😝.
1260m pour 17,3km De quoi passer une belle journée sur les hauteurs ariégeoises.