La cordillère Cantabrique abrite de superbes trésors. Cette cordillère semble être la continuité du massif pyrénéen car il n’y a pas d’interruption entre les pics du pays Basque et les pics de Galice, entre lesquels se trouvent les Picos.

Nous y avons passé 3 jours du mois de mai, hélas avec un temps assez peu propice à la découverte, mais nous avons tout de même ramené de quoi rêver à un second séjour.

Pour rejoindre le refuge d’Uriellu, nous gagnons Sotres en passant par Arenas de Cabrales. Juste avant le village, nous plongeons à droite vers un hameau à l’abandon que l’on traverse, pour continuer cette piste jusqu’au Col de Pandebano où un vaste parking nous attend. Nous prenons à gauche du parking et, après un carrefour de pistes, nous passons au-dessus d’un petit refuge.

La terre est rouge et nous fait penser aux environ d’Anayet ou du Castillo de Acher. Le temps est maussade et le brouillard pisseux nous entoure bientôt. Le sentier est joli, en balcon, mais hélas, nous ne voyons pas grand chose.

Nous arrivons au Col de Vallejo, simple verrou rocheux, après lequel le sentier en balcon surplombe une falaise que nous imaginons plus que nous ne la voyons. Peu avant le refuge, le brouillard devient mélange pluie-neige et nous mouille rapidement jusqu’aux os.

Nous traversons une vaste étendue de neige et, entre le brouillard, la neige au sol et celle qui continue de nous mouiller, nous ne voyons le refuge qu’une fois arrivé à quelques mètres. Nous avons gravi 850m de dénivelé sans aucune visibilité 🙁

Heureusement, le refuge est chauffé. Il est ouvert toute l’année et des dizaines de duvets sont suspendus au plafond, attendant d’être loués pour une nuit ou deux. Des douches chaudes sont à disposition. Ce refuge est très grand, neuf et magnifique, comme souvent les refuges Espagnols.

Nous mangeons au chaud dans la grande salle à manger, nos affaires sèchent contre le grand radiateur mural de l’entrée.

Nous repartons dans le brouillard qui nous accompagne tout au long du retour. C’est vraiment dommage de n’avoir pas pu profiter des vues qui nous ont parues superbes.