Deux jours au Pays Basque, en basse Navarre, plus exactement dans la vallée des Aldudes

Nous partons du Col d’Ispeguy pour le Buztanzelhai, premier sommet de 1000m depuis le col en direction du nord-ouest (et plus, si affinité), après avoir hésité avec le Pic d’Hautza, très tentant aussi.

Pour le Buztanzelhai, il faut npartir à droite du Col d’Ispeguy en venant de France et à gauche du col pour le Pic d’Hautza.

Nous ferons finalement une belle boucle de moins de 10km. La pente est raide au départ, mais nous sommes vite sur une première crête d’où nous voyons le sentier en traversée qui zèbre la pente en contrebas du fil de crête,

Nous arrivons assez rapidement au Aintziagako Lepoa où nous déjeunons. Lepoa veut dire “Col” en Basque. On aperçoit le Pic d’Orrhy dans un halo de brume, encore un peu couvert de blanc, mais assez peu pour un mois d’avril.

Puis viennent l’Aintziaga, le Buztanzelhaiko Lepoa, le Buztanzelhai, but de la sortie, l’Astateko Lepoa et enfin l’Astate où nous irons sans effort supplémentaire.

Nous faisons quelques navigations sur le fil de crête sans difficulté après l’Astate, mais tous les ressauts n’ont pas de nom, alors je ne peux pas vraiment vous dire où nous avons décidé d’arrêter notre déambulation et c’est tant mieux parce-que les noms basques ne sont pas des plus faciles à retenir et à orthographier 🤣

Au retour, nous plongeons en Espagne vers une piste repérée du col d’Aintziagako, que nous suivons par une magnifique hêtraie, en direction du col d’Aintziagako pendant un bon quart d’heure puis, au moment où elle plonge vers le pied du col, nous empruntons un sentier à flanc qui nous ramène au col sans déniveler.

De là, j’abandonne le sentier de montée pour prendre le fil de la crête parfois un peu aérien, qui offre des vues superbes. Mon compagnon de route, sujet à la frayeur du vide depuis quelques temps, préfère reste en contrebas, sur le sentier de l’aller.

Je grimpe sur le premier ressaut parmi les myrtilliers et les roches à demi-enfouies sous la végétation. En m’accrochant aux racines, j’arrive sur la pointe et trouve bientôt un semblant de trace que je suis jusqu’au-dessus du Col d’Ispeguy.

3h28 arrêts inclus pour la boucle de 9km, D+ 648m