Pour cette randonnée, nous montons de bonne heure au col de Portet 2214m. Désormais, l’accès au col est règlementé et de 8h30 à 18h30, une barrière gardée empêche d’aller plus lois, excepté si vous êtes ayant droit. Une cabine vous monte au-dessus du col mais il faut attendre 8h30 pour la prendre.

Nous nous garons au col et nous remontons le long du téléski du Col jusqu’au sommet du télésiège d’Aulon. De là, nous restons à toute crête pour gagner le Pic de Montarrouyes 2462m. Ça passe bien. Une trace par en traversée à gauche, mais la montée en crête est plus sympathique et le dévers dans la traversée assez prononcé, nous voyons en contrebas, une dame très mal à l’aise dans cette partie.

Le sommet du Montarrouyes est bicéphale, avancez donc jusqu’au second sommet marqué par un cairn, la vue y est plus belle.

Du sommet il faut descendre d’environ 80m assez rudement en suivant un sentier bien marqué et nous remontons au sommet du Montarrouyet 2473m qu’il est possible d’éviter. Une sente se faufile jusqu’au sommet puis descend rejoindre le sentier du bas au niveau du Col de Jetas.

Une fois là, la grimpette est un peu plus rude, ça monte tout droit sur le fil de la crête jusqu’au sommet du Pichaley 2626m. De là, il faut s’avancer un peu pour avoir une vue sur les lacs du Bastan. On peut descendre en direction du col de Bastan pour descendre vers le refuge de Bastan et revenir par le sentier qui surplombe le lac de l’Oule, mais il est vide en ce moment pour des travaux d’entretien et le grand nombre de promeneurs qui y montent en cette fin de mois d’août, nous fait choisir de filer à gauche en direction d’un sommet sans nom qui culmine à 2481m derrière lequel on rejoint un télésiège.

Nous décidons de ne pas aller jusqu’au télésiège, mais de plonger en direction du GR10 que l’on aperçoit en bas, dès que la pente très raide le permet. Nous retrouvons la sente qui mène au col de Jetas, nous continuons à couper en direction de la cabane du téléski du Glacier où nous trouvons un peu d’ombre pour notre déjeuner.

De là, il faut reprendre le GR10 et remonter un peu pour rejoindre le col de Portet.

Cette randonnée a été faite en hommage à mon amie Emeline, décédée la veille, à l’âge de 38 ans, de son cancer du colon. Emeline aimait la montagne, nous devions faire une virée à Gavarnie en septembre. Puisse son petit garçon trouver la paix.