Nous filons en direction de Saint-Chély d’Aubrac. Groose rando prévue, 20km pour 660m D+.
Ça, c’est sur le papier, c’était sans compter sur le temps hivernal qui s’est installé pour deux jours, avec un vent violent et des températures inférieures à 0. Nous arrivons à Saint-Chély-d’Aubrac en espérant encore pouvoir prendre le chemin de Saint Jacques que nous devons emprunter en sens inverse jusqu’à Aubrac.
Mais non, ce n’est pas pour aujourd’hui, il tombe un genre de grésil et le vent cingle le visage.
Je sors le plan B.
Nous partons en direction de la station de Brameloup puis nous continuons pour nous garer au petit parking de la Croix de la Rode.
Le grésil cingle toujours, mais il mouille moins, il fait plus froid. Notre nouvel objectif est le Signal de Mailhebiau, 1469m, sommet du plateau de l’Aubrac. Il est en Lozère, mais le départ est en Aveyron.
Nous prenons la piste qui prolonge la route jusqu’à une barrière. Nous continuons à gauche le long d’une cloture. ça grimpe tout droit, il faut laisser filer le GR60 à gauche et continuer à longer cette clôture. Le froid est très vif et, malgré les giboulées de grésil, la visibilité est correcte. Sur ces plateaux aux étendues illimitées, mieux vaut ne pas s’aventurer si le brouillard est de la partie.
C’est à vue qu’il faut se diriger vers le sommet. On traverse plusieurs clôtures en barbelé. J’ai toujours été étonnée sur l’Aubrac et en Lozère, des étendues de barbelé à perte de vue.
Au sommet une table est installée sur laquelle on peut lire un poème sur l’Aubrac, écrit par Bernard Martinet.
Nous rejoignons les GR60 à un petit col, puis la voiture qui nous attend à la Croix.
Le froid a du bon, nous découvrons l’auberge d’Aubrac, où nous déjeunons au chaud dans un joli cadre, d’un travers de porc et d’un aligot bien mérités.
Après manger, sur le chemin du retour, nous nous arrêtons au col de Bonnecombe pour rendre visite à la superbe et méconnue Cascade du Saltou avec le soleil revenu, mais le froid toujours aussi mordant.
6,7km 178m D+ pour le Mailhebiau
