Pour notre randonnée bimensuelle, nous décidons de suivre le soleil. Pour ce week-end, il est annoncé au Nord de la Garonne et avec certitude en Dordogne.
Nous voilà partis sur les traces de nos ancêtres préhistoriques, aux Eyzies, où effectivement le ciel bleu nous accueille, mais avec un vent glacial qui nous fera garder la veste tout le long de la rando.
Samedi nous faisons halte au château de Commarque avant de rejoindre Le Bugue où nous passons la nuit.
Dimanche matin, avant de partir pour la randonnée prévue, nous visitons le musée de la préhistoire, toujours ouvert et gratuit le premier dimanche de chaque mois (sinon, 6€ l’entrée adulte). Sa richesse est vraiment impressionnante et les 6€ ne sont pas volés. Il faut dire que la vallée de la Vézère fut occupée depuis la nuit des temps par les premiers hommes. A la sortie du musée, le château est fermé à la visite aujourd’hui, je pense qu’il ne doit ouvrir qu’en saison touristique, mais nous accédons à la terrasse et à l’abri sous roche.
Nous descendons pour retrouver la Vézère et le sentier dit de « la Micoque » du nom d’un gisement non loin duquel nous passerons (fermé), qui longe la Vézère jusqu’à un pont le long duquel un passage piétons a été aménagé. Il suit les courbes des arches du pont. Nous remontons alors la Vézère en rive droite, en bord de route sur environ deux kilomètres, il y a plusieurs abris préhistoriques sur le parcours, mais aucun n’est accessible à cette époque de l’année. Ils ont bien compris ici, comme faire du profit et tous les abris et grottes sont fermés et la visite payante (en saison). Cette boucle fait 12km pour 340m de dénivelé. Aucune difficulté.
Nous laissons enfin le bord de route pour passer sous la voie ferrée, puis le chemin devient plus intéressant, malgré la vue tronquée, car nous traversons une forêt. Nous faisons un petit aller-retour pour aller voir le gisement de La Micoque. En haut de la butte, le point le plus haut du parcours d’où nous espérions avoir une vue plus dégagée sur la rivière, mais non, c’est trop boisé, nous descendons et trouvons un point de vue avec une table pour accueillir notre déjeuner. Nous rejoignons la Vézère par une jolie vallée, puis retrouvons le sentier de l’aller en bord de route, que nous prenons en sens inverse.
Nous avons croisé nombre de loueurs de canoë, ce qui nous a laissé à penser que la Vézère doit être tout aussi sur-fréquentée que l’Ardèche dès les premiers beaux jours.
Au retour nous passons par Beynac-et-Cazeneuve et Castelnaud pour le plaisir des yeux, vu que votre servante est une grande amoureuse des vieilles pierres et des châteaux médiévaux.