Séjour en Aveyron, Jour 2

Cette fois, nous nous dirigeons vers les Gorges du Tarn et, peu avant Le Rozier, où on trouve le confluent du Tarn et de la Jonte, nous prenons à gauche pour grimper vers le village de Liaucous, face au plus célèbre village de Mostuejouls, connu pour son château.

Nous ne montons pas au village, nous suivons à droite la direction de Liaucous. Nous nous garons sur un des vastes parkings. L’edroit est désert, mais en été ça doit grouiller de monde.

Nous passons devant la très belle église médiévale por suivre la petite route qui descend vers Combaurie. Nous la laissons après quelques centaines de mètres, pour emprunter le piste à gauche. Des panneaux indiquent « Eglazines », le premier village troglodyte que nous verront. Dès lors nous suivons ce sentier en surplomb des Gorges. Il est en sous-bois et offre de belles vues sur les cirques que nous traversons.

Arrivés à Eglazines, nous ignorons le chemin de la variante, nous continuons sur ce chemin vers « Saint Marcellin ». Nous arrivons au Cirque de Saint Marcellin, en grande partie ravagé par un incendie il y a peu. L’odeur de brûlé se fait encore sentir et les hauteurs ne sont que désolation.

Malgré tout ça, ce cirque est splendide. Nous le contournons jusqu’au village troglodyte, peu après lequel nous admirons un ermitage construit sous des falaises improbables. Nous grimpons pour rejoindre le plateau du causse de Sauveterre et son GR, Tour du Causse.

Nous abandonnons le GR à ce carrefour, pour prendre à gauche, le sentier qui continue de monter jusqu’à la Fontaine des Paillasses, qui coule sous des falaises où nous plantons notre cantine du jour.

Le chemin est sablonneux, on se croirait sur un sentier littoral, ne manque que la mer.

Arrivés sur le plateau du Causse, nous retrouvons les stigmates de cet incendie qui a tout ravagé. Il ne reste plus rien, juste des troncs calcinés et un étrange tapis de mousse vert tendre qui offre un coussin très confortable pour une bonne sieste.

La traversée du plateau, se fait dans ce décors apocalyptique. Il fait très chaud, on se croirait en juin.

Nous atteignons le carrefour où se trouve notre sentier de descente. Pour gagner le Puech, il faut faire un aller-retour tout droit. Nous n’irons pas aujourd’hui, le paysage est trop désolé après cet incendie.

Le terrain se fait très montagnard, il descend rudement jusqu’à Liaucous, offrant de splendides vues sur le Ravin des Malènes dont les énormes rochers sont apparents au milieu des troncs calcinés.

Je dois dire que malgré les ravages provoqués par cet incendie, nous sommes conquis par cette magnifique et très variée randonnée.

15,5km 613m D+