Mercredi et jeudi, dernières journées de vadrouille avant un repos forcé de quelques semaines.
Mercredi nous rejoignons Le Verdon à la Pointe de Grave et traversons l’estuaire de la Gironde avec le bac, pour aller passer la nuit à Royan. Avant d’embarquer, nous faisons un tour sur la plage du Verdon, toujours aussi hypnotique.
La traversée est superbe avec le phare de Cordouan qui monte la garde devant l’Estuaire et les falaises de la Pointe de Suzac éclairées par le soleil couchant.
Jeudi matin nous partons pour une tranquille randonnée de 12km à travers la forêt de Compin avec un retour par les plages de Saint Georges de Didonne à Royan.
Nous nous garons à la sortie de Saint Georges de Didonne, sur le petit parking de la plage, à l’endroit où les route côtière fait un coude vers la gauche.
Nous rejoignons le bord de mer pour longer la plage vers l’ouest en bout de laquelle nous remontons sur la route pour aller chercher la piste qui traverse la forêt de Compin. Après être revenus sur la route, nous allons jusqu’à la grande route qui longe le bord de mer où nous tournons à gauche. La piste de la forêt de Compin est une centaine de mètres plus loin à droite. Il y a un balisage jaune sur le reste du parcours.
Après la traversée de la forêt, nous débouchons sur une petite route en partie goudronnée qui passe devant une pépinière. Nous gagnons le carrefour de Maison Jaune où il faut prendre à gauche la petite route, puis au premier carrefour à droite. En bout, nous empruntons la piste cyclable à gauche, puis la première piste à droite. Le balisage nous guide bien, mais il faut être vigilent, on a vite fait de zapper une marque.
Attention lorsque vous rejoignez la grande route car il n’y a pas vraiment de sentier marqué, il faut prendre le bord de route, heureusement assez large. Nous tournons à droite pour longer un village de vacances par un petit sentier parallèle à la petite route qui dessert le village.
Nous débouchons sur la plage de l’Embechade et dès lors, la randonnée devient plus intéressante avec des vues splendides sur des criques en contrebas. Il faut suivre le sentier qui épouse les contours torturés de la côte.
La pointe de Suzac et ses nombreux blockhaus, stigmates de la dernière guerre mondiale, nous offre des vues grandioses sur l’estuaire, quelques carrelets postés dans des endroits improbables nous rappellent que nous sommes entre Gironde et Charente Maritime.
Déjeuner tiré du sac, les pieds dans la sable, sur une petite plage paradisiaque, assis sur un rondin de bois à regarder les vagues s’étirer sur la plage doré. C’est tellement paisible qu’on se demande comment il est possible qu’il y ait tant d’horreurs ailleurs dans le monde.
Il est encore tôt pour rentrer directement à la maison, alors nous faisons halte à Blaye pour nous balader et prendre un verre au cœur de la citadelle. Voilà une sortie pleine de soleil, de beaux paysages, de couleurs d’automne, de plénitude, de quoi se refaire la cerise pour affronter n’importe quoi 
