Quel bonheur quand la neige s’invite à basse altitude !
Ça permet de monter à la découverte des cabanes et des petits sommets que l’on évite dans la chaleur estivale.
Lundi nous nous garons dans le village de Gouaut de Luchon dans l’idée de monter à la cabane de Salode, un incontournable du coin lorsque la neige descend à 1000m. 670m de D+ pour 9km, rien d’insurmontable.
Nous suivons un balisage jaune qui traverse le village, les raquettes sont sur le sac, mais nous ne tardons pas à les chausser, pour ceux qui connaissent, juste après la première barrière. La trace est faite, hier c’était le weekend, l’endroit a du être pas mal fréquenté par les randonneurs et les skieurs.
Aujourd’hui, c’est le grand calme, la solitude absolue, seuls quelques oiseaux se font entendre, encouragés par le beau temps qui réchauffe déjà l’air gelé.
Le sentier monte en sous-bois, il est large et la pente est douce, la montée jusqu’à la cabane est rapide et les vues sont sublimes sur les sommets du Luchonais. Derrière nous, la crête du sommet d’Antenac fait encore barrière mais plus on s’élève, plus la vue se dégage et le spectacle vaut vraiment l’effort fourni. Au-dessus de nous la crête du Pic Burat au Pic de Bacanère que l’on peut atteindre depuis ici.
Dès la sortie du bois, la cabane est visible, aujourd’hui avec ce beau ciel bleu, c’est vraiment magique, nous passons un grand moment à lézarder au soleil, l’endroit est agréable, la cabane vaste et propre. Nous mangeons adossés à la cabane, face à ce paysage grandiose, puis nous descendons en visant la mamelon en face qui, étrangement n’est pas tracé, alors nous faisons notre trace et rejoignons le chemin de montée.
Sans trace, hors celles des skieurs, la descente n’est pas aisée, on se tort pas mal les pieds, mais en passant sur la vierge, c’est plus facile. Nous rejoignons la piste de montée où nous suivons le même chemin pour descendre. Nous quittons les raquettes car la neige porte bien.