Depuis Mauleon-Licharre, nous prenons  la route qui mène à Saint Jean Pied de Port et, à la sortie de Garendein, celle de Aussurucq puis Ahusky et Mendive. A la dernière bifurcation, nous prenons celle de Behorleguy pour enfin arriver au col d’Aphanize, long replat d’où la vue du la vallée des sources de la Bidouze est très belle, entre le pic de Zaboze et le pic d’Etxekortea.

La randonnée commence par la piste à droite qui rejoint un captage, puis un cayolar. C’est immédiatement après le cayolar qu’il faut se faufiler à gauche le longe de la crête rocheuse, ou alors, il est possible de continuer un peu la piste pour aller prendre la pente herbeuse en face, évident, que l’on suit vers la gauche.

Dans les deux cas, on atteint un premier mamelon après une première grimpette qui fait taper les cardans 🙂 et on suit la crête en lapiaz ou on passe à ses pieds sur la gauche pour rejoindre le second mamelon visible depuis ici. On retrouve un bon sentier venu de je ne sais où qui nous mène au sommet de l’Hauskoa (ou Hauscoa).

Nous admirons à gauche la vue sur notre prochaine destination, le Pic de Behorleguy. Même si la carte nous dit que le pic d’Hauskoa est plus haut de 3m que son voisin, nous aurons tout le temps l’impression du contraire et pourtant 1268m pour l’Hauskoa et 1265m pour le Behorleguy.

On va les croire et finalement peu importe, puisque nous allons grimper les deux sur cette journée.

Nous descendons en direction de la route en suivant la crête rocheuse. A la route, nous remontons à gauche jusqu’au col de Landerre (Landerreko-Lepoa) où nous prenons la piste en direction des cayolars de Landerreko Etxola. Peu avant, nous prenons à gauche une piste herbeuse et passons devant un premier abreuvoir. Au second abreuvoir il faut grimper vers la gauche, au-dessus de celui-ci, par des sentes de moutons, pour rejoindre un cayolar abandonné sous le col d’Haritxarte.

De là, notre destination est évidente, il faut prendre la rude pente à notre gauche, mais nous faisons une petite halte au cayolar avant de repartir, pour admirer le paysage et boire un peu.

Les cardans se font à nouveau entendre 🙂 mais finalement nous arrivons vite en haut de ce premier ressaut, par des traces un peu glissantes parfois. Nous pensons que le plus gros est fait, mais non, la pente la plus raide est là, face à nous et nous défie un peu. Nous repartons pour une dernière suée résistant à l’envie par moment de marcher à quatre pattes loool.

Nous voilà en crête et nous ne regrettons pas cette petite suée, car cette crête est assez longe avec juste ce qu’il faut de largeur pour se sentir en sécurité. Elle est un peu plus délicate sur la fin avant de rejoindre les cayolars d’Apanice, mais si vous ne vous sentez pas rassurés, il est possible en plusieurs endroits de rejoindre un petit gradin en contrebas sur le gauche, et de la longer jusqu’au bout.

Nous aurons fait un peu plus de 7km et 650m de dénivelé. Autant dire que c’est accessible à tout le monde ou presque. Nous sommes le 5 décembre et le thermomètre affiche 22°, le t-shirt est de rigueur. Nous resterons ainsi jusqu’au bout de la randonnée.