Ça fait un moment que je n’ai pas vu les Pyrénées, c’est décidé, j’accepte l’invitation de mes vieux potes du caf à me joindre à eux pour une sortie perso.

Nous voilà partis pour la Cardinquère qui est encore dans ses habits d’hiver. Raquettes-crampons ? crampons seuls ? La question se pose, mais en arrivant au Pont d’Espagne, nous laissons les raquettes dans la voiture (ouf, j’aime pas les raquettes 😉🤣).

Crampons dans le sac, nous voilà partis pour passer la nuit au refuge Wallon.

La météo annonce de la pluie, surtout pour aujourd’hui. Demain ça devrait être un peu mieux. On sait bien qu’en période perturbée comme celle-ci la météo très locale n’est pas trop fiable, alors nous avons décidé de tenter le coup quand même. On verra demain matin. Et puis le refuge reçoit la météo du lendemain tous les soirs.

Ce n’est pas franchement du gros mauvais temps, même si nous mettons le poncho pour rester au sec, sur une partie de la montée et il ne fait pas froid du tout.

Au refuge, les copains repartent pour une petite session de formation avec Alain qui ne peut pas s’empêcher de former tout le monde aux calculs des azimuts et autres subtilités de l’orientation. Pour ma part, je reste au refuge, je me réserve pour demain, ça fait un moment que je n’ai pas fait de gros dénivelé.

Dimanche 6h30, nous démarrons l’ascension. La matinée est annoncée sèche, ça devrait passer en partant maintenant.

Nous suivons le sentier des lacs de Cambalès, puis celui du lac du Pourtet. Avant le lac Nère, nous prenons à droite en direction du col de la Cardinquère. Il n’y a pas de balisage, c’est là que les notions d’orientation d’Alain vont entrer en application 😁.

Nous chaussons les crampons vers 2250m, surtout parce-que la pente devient très raide et l’herbe glissante. Nous visons la partie droite du col, plus raide, mais qui évitera un passage rocheux entre les deux échancrures.

Une fois au col, nous mettons les vestes de pluie, nous suivons ensuite la crête à droite, légèrement en contrebas, puis c’est le sommet. Il pleut, mais la visibilité est correcte, le plafond est haut.

Nous retournons au col, nous avons repéré tout à l’heure qu’il nous faudra faire des marches en désescalade dans la neige. Cette neige de printemps bien tassée se prête bien à cet exercice. Nous voilà partis pour descendre vers le vallon. Nous avons préparé un bel escalier pour ceux qui veulent y a monter par là, dans les prochains jours.

La suite est tranquille, la neige porte bien, il n’y a pas de trous. Une fois au lac d’Embarrats, nous sortons les crampons et c’est la longue descente vers le Pont d’Espagne.

21km (environ) 1350 (et des poussières) D+