Le Port de Salau peut constituer à lui seul le but d’une randonnée. Il n’y a pas de difficulté, pas de sommet, mais sachez que vous ferez 1150m de dénivelé. En effet, vous partirez de l’altitude 950 pour atteindre le col à l’altitude 2087m. Ce col frontalier offre de superbes vues notamment sur les Monts Rouch et le Maubermé.
Garez-vous trois lacets après le village de Salau, peu après Couflens, afin d’emprunter le GRT (la Transpyrénéennes) balisé en rouge et blanc. Suivez-le jusqu’au Port de Salau. Il s’élève en lacets après avoir traversé le torrent du Léziou et on l’a en point de mire plus de la moitié du parcours. Impossible de le louper 🙂
Une grande fête annuelle, la Pujada s’y déroule chaque année depuis presque 30 ans, au début août, c’est une journée de partage transfrontalier au cours de laquelle on partage ses victuailles entre randonneurs. Il y a souvent 200 à 300 personnes au col à cette occasion.
Je vous recommande ce site pour en savoir plus.
Ce fut un haut lieu de passage entre la France et l’Espagne et on trouve au col les vestiges de grosses bâtisses et des câbles datant de l’époque où l’on transportait les sapins de la vallée espagnole de la Noguera Pallasera à Salau pour alimenter une usine.
Ce lieu inspire le repos et la contemplation. Si vous y allez, prévoyez de rester au moins une heure à admirer l’endroit et la vue qu’il offre, allongés sur l’herbe tendre. Et pourquoi pas y prévoir un bivouac pour grimper les sommets autour du port, comme le pic de la Mortabère, 2257m ? 😉