Ce jour-là, nous étions remontés comme des horloges car nous avions passé la journée précédente à regarder tomber la pluie derrière les vitres du gîte.
Notre gîte est confortable, avec un poêle à bois et une télévision, mais si nous sommes venus dans le Cantal, c’est pour écumer les sommets de la vallée de la Jordanne et non pour rester blottis au gîte 🙂
Nous avons fait une petite excursion jusqu’au village de Salers avec une virée voiture au retour pour découvrir d’autres vallées, mais notre objectif était de grimper le puy Griou 1690m ou l’Elancèze 1571m, en partant de Mandailles, au pied de du gîte.
Qu’à cela ne tienne, le lendemain, jour de grand beau temps, nous ferons les deux sommets en commençant par le puy Griou.
Nous traversons la Jordanne par le petit pont à l’entrée du village et la piste commence là, sur la gauche. Le cheminement est simple avec des panneaux indicateurs disséminés ça et là et nous avons la carte IGN. Nous admirons le sommet du Chavaroche où nous étions avant hier et toute la crête qui va de Cabrespine qu puy Mary. Nous nous élevons rapidement mais sans difficulté jusqu’au col du Gliziou; Nous admirons le puy de l’Usclade, sur notre droite peu avant l’arrivée au col.
Nous prenons à gauche et le pied du Griou n’est plus très loin. Jusque là, la montée était débonnaire, mais ça va changer. La grimpette pour le sommet est rude mais sans réel danger. On met parfois les mains et soudain, c’est le sommet avec sa vue en 360° sur les vallées alentour.
Nous redescendons en direction de la vacherie du Griou où nous mangeons notre casse-croûte dans le but de faire une boucle et c’est peu après avoir regagné le col du Gliziou, à un embranchement où nous pouvons choisir de descendre sur Mandailles ou de prendre la direction du col du Pertus.
Il y a deux cols du Pertus en France, le col du Perthus, col frontière entre la France et l’Espagne et le col du Pertus dans le Cantal, celui qui nous concerne ici 🙂
Nous décidons de finir en beauté notre séjour et de filer vers le col du Pertus pour escalader l’Elancèze qui est une simple formalité depuis le col.
Nous rencontrons une grande plaque de neige en pente raide peu avant la crête menant au sommet, histoire de nous rappeler que nous sommes encore en avril, puis c’est le sommet et la vue gigantesque totalement différente de celle du Griou.
Et hop ! Les images ! 😀