Trois jours à Luz Saint Sauveur

Dimanche il fait une chaleur orageuse à peine supportable dès le matin. Nous ne le savons pas encore, mais c’est le début d’une longue période de canicule, rare pour un mois de mai, au mois de juin nous atteindrons 41° en plaine dans le Sud-Ouest. Nous nous sommes levés tôt pour monter nous garer à Barèges au bord du Bastan. Nous franchissons la passerelle et c’est parti pour la montée dans le bois de Capet, le long du gave, en direction de la crête d’Eres Tiarreres d’où la vue est superbe.

Là aussi, comme hier, le torrent est bien chargé, mais pas besoin de nous déchausser pour le traverser. Après cette traversée, le sentier monte en lacets plus ou moins longs jusqu’au pied de la crête. C’est très agréable de monter là par cette chaleur. Nous faisons une courte halte à la cabane de Capet. Les fleurs sont nombreuses sur le bord du chemin, cette randonnée porte bien son nom.

A un genre de petit col, avant que le sentier ne descende par le bois du Lis, nous bifurquons à droite toutes pour monter au point 2027m, mamelon sans nom, qui offre des vues magnifiques sur Gavarnie (aujourd’hui derrière une nuée orageuse), derrière nous sur la secrète Montagne des Troucouets et surtout sur la crête du Soum Arrouy, Soum de Lascours, Pène Dets Pourri qui nous cache le superbe Lac Bleu de Lesponne.

Nous déjeunons sur la crête puis nous restons là, à contempler pendant deux bonnes heures avant de revenir par le bois du Lis qui descend rudement vers un genre de collet où nous quittons la crête pour un chemin bien tracé à gauche, qui descend en sous-bois. Le vent est assez violent avant la plongée dans le bois, mais il permet de chasser les nuages qui jouent avec nous depuis ce matin.

Au retour, avant de rejoindre le gîte, nous faisons un crochet par le Pont Napoléon, pour ceux qui ne connaissent pas.

Superbe sortie pour marcheurs que je recommande si vous avez une journée à occuper du côté de Barèges.

Nous avons fait 808m de dénivelé et 13,3km