Beau temps ce mercredi du 15 août, pour grimper aux lacs de Consaterre par le village d’Ens, voie que je ne connaissais pas 😛

Mon envie de rendre une visite aux lacs de Consaterre que je n’ai pas vus depuis longtemps, a étouffé la petite voix qui me disait “tu aurais dû partir de Rioumajou, tu aurais dû partir de Rioumajou”, quand je haletais dans la longue traversée sous les lacs 😉. Alors que depuis Rioumajou et le Pont Tisne, ce n’est pas moins rude … mais j’étais plus jeune 😀

Car la montée est longue, très longue, sans toutefois être ardue, on pourrait la comparer à une course de fond type marathon :-).

Il faut suivre la piste au bout du village, qui mène à un petit parking herbeux. Certains montent se garer là en voiture, mais cet emplacement est réservé aux agriculteurs exploitants, ce qu’il faut respecter. Et puis, vous pouvez ajouter 150m à la randonnée, cela ne changera rien au fait que vous rentrerez calmés de cette virée.

Sur ce parking il faut prendre la piste de gauche puis, 200m plus loin, un panneau indique à droite les lacs de Consaterre à 4h. On commence la grimpette d’un premier ressaut parmi les fougères, que suit un joli replat en balcon. On atteint rapidement le lac de la Coume, presque invisible tant les herbes l’ont envahi.

On continue notre traversée en faux plat peu éprouvant, jusqu’à la crête qui descend du Pichebrou où on bifurque à droite pour rejoindre la crête de Cupeyroude que l’on remonte jusqu’à un verrou après lequel il faut rester à flanc pour remonter les contreforts de la crête de Hitte Monte. Jusqu’à maintenant, nous sommes montés de ressaut en ressaut avec des traversées en faux-plats montants entre deux.

Là, on perd carrément du dénivelé, environ 100m et vous pouvez vous dire que le plus long reste à faire, même si ce n’est pas le plus rude 😛, du moins au début.

A une fourche de sentiers prenez à gauche (cairn) car celui de droite descend encore jusqu’à la cabane où il est inutile de passer.

Le premier lac est encore à gagner à la force du mollet pendant un bon quart d’heure et là, régalez-vous. Vue du Neouvielle à l’Arbizon, et la crête du pic d’Aret occupent le paysage. Les trois lacs sont presque sur la même courbe de niveau, du coup, pas de grimpette jusqu’au lac suivant. Le second reflète plus que les autres le bleu du ciel ;-).

Je me suis hissée jusqu’à eux (me dégonflant quand même pour aller saluer mon vieux copain, le Pic de Thou, pas grave on se connait déjà, il ne m’en voudra pas 😛) en environ 3h15, sans marcher vite. Les longueurs presque plates aident à gagner du temps sur l’horaire indiqué.

1365m de dénivelé pour 17km et un bon entrainement de fond.

Pour le pic de Thou, prenez le sentier à gauche après le second lac puis au col à droite, il ne vous reste plus que 😛 400m de dénivelé.

Point de vue