Dans les Pyrénées Orientales, les Gorges de la Carança qui mènent au refuge du même nom, ont été aménagées avec des passerelles, des ponts de singes et un beau sentier en corniche taillé dans la paroi.
Le refuge de la Carança est placé à un endroit stratégique pour réaliser de nombreuses ascension de sommet comme le Geant, le pic de la Dona, la Fossa et le Nou Fonts, pour les plus connus.
Sans aller jusqu’au refuge, une jolie randonnée avec un dénivelé moindre de quelques centaines de mètres et quelques passages aériens ludiques car bien aménagés, ont rempli agréablement notre jour de « repos » lors de nos vacances en Cerdagne.
Pour rendre cette journée encore plus sympathique nous avons pris le fameux « Petit Train jaune de Cerdagne » car l’arrêt au village de Thues dessert les Gorges. Il suffit de traverser la voie ferrée pour se trouver au départ de la randonnée.
Vous traversez au premier pont si vous voulez monter rive gauche et faire la corniche à l’aller. D’une manière ou de l’autre vous arriverez aux passerelles.
Nous, nous montons rive droite du torrent de la Carança et voyons de l’autre côté, la belle zébrure du sentier en corniche par lequel nous reviendrons. La montée est rude mais très belle. Après trois quarts d’heures de marche nous arrivons à un carrefour qui indique la corniche à droite. Si vous craignez les passerelles et les ponts de singes, vous pouvez revenir par là, mais sachez que vous aurez tout de même un long pont de singe à franchir pour les atteindre.
Après la dernière passerelles, nous déjeunons au bord du torrent. Nous craignions d’être ennuyés par les taons et autres moustiques, mais rien de tout cela. Nous passons un agréable moment auprès du torrent gonflé par la fonte des derniers névés. Après le déjeuner, nous reprenons les passerelles en sens inverse jusqu’au carrefour indiqué précédemment ,où nous suivons le panneau « Corniches » cette fois. Après avoir passé le long pont de singe, nous attaquons presque aussitôt la corniche équipée d’une main courante, mais large et sans danger. Cela peut impressionner les moins hardis ou ceux qui craignent le vide, mais je ne pense pas que cela soit vertigineux (je n’ai pas le vertige), sinon, tenez la main courante solidement fixée, elle vous rassurera.
Ce long sentier taillé est de toute beauté et un peu plus impressionnant que le chemin de la mâture, pour ceux qui connaissent, car moitié moins large. Nous arrivons à un carrefour où est peint à droite le mot « parking ». Il permet de rejoindre le premier pont que nous avons ignoré à 15mn du départ.
Pour notre part, nous continuons en corniche, car nous avons repéré un sentier qui rejoint plus loin le parking de Thues. Cette partie de corniches n’est pas sécurisée, mais elle n’est pas plus dangereuse que la précédente. Ne trébuchez pas, c’est tout :-P. Bientôt, le sentier repéré sur la carte est visible et lui aussi est indiqué « parking ». Il descend le long de la falaise sans aucun danger, assez boisé, il est quand même étouffant car il fait chaud ce 25 juin 2018. et lorsque nous débouchons devant la buvette, nous nous précipitons sur un Perrier-menthe bien frais sans même nous concerter.
Nous reprenons le train en sens inverse. Il s’arrête juste pour nous sur un signe de ma part au chauffeur, c’est une sensation assez étrange 🙂
Finalement nous avons fait 10km, mais pour ce qui est du dénivelé, mes deux gps ont fait des malaises et m’indiquent tous deux 1300m, alors que moi, je dirais que nous avons fait maximum 600m.
Superbe journée de repos, originale avec l’aller-retour en train.