Nous avons passé la nuit au refuge Wallon-Marcadau, refuge depuis lequel de nombreuses randonnées sont accessibles. Notre retour à la case départ était prévu en boucle par les lacs de l’Embarrat, mais finalement, le temps annoncé étant plus qu’incertain, nous modifions notre parcours.

Il faut dire que le bulletin météo n’est pas très engageant, vent violent 90/100km/h, neige ou pluie, brouillard. Du coup, nous décidons de revenir au refuge prendre notre repas de midi tiré du sac et nous partons pour les lacs d’Opale à 2h de là, la musette légère 🙂

Enfin, deux heures, c’est en été, mais là, avec les raquettes et le brouillard, mieux vaut compter 3h.

Nous passons à droite de la chapelle du Marcadau pour grimper ensuite à droite, dans la forêt, en direction des las de l’Embarrat et de Cambalès.

Le vent est absent du tableau, en revanche, nous essuyons effectivement quelques averses de neige après le Pé deth Malh. Le brouillard devient plus épais et nous devons nous arrêter régulièrement pour faire le point avec le gps, surtout après le carrefour des sentiers. La trace est inexistante depuis le départ et la neige plutôt molle et collante ne facilite pas la progression.

Malgré tout, nous arrivons au-dessus du premier laquet d’Opale, que nous ne voyons pas tant le brouillard est épais et nous décidons de faire demi-tour car nous sommes déjà pas mal trempés.

Au cours de la descente, le soleil perce les nuages et le moral des troupes se remet au beau fixe. Nous déjeunons comme prévu au refuge, dans la bonne humeur, puis repartons vaille que vaille vers le Pont d’Espagne, accompagnés par le beau temps, alors que partout autour de nous, les sommets restent dans les nuages. Nous retrouvons la pluie au Pont de Cayan et malgré une halte au refuge du Clot, nous arrivons bien mouillés à la voiture.