Hier, il y avait foule au Pourtalet. Le cirque d’Aneou ressemblait à une place de village un jour de marché et la station de Formigal affichait complet 🙂
Après nous être garés tant bien que mal, nous prenons la direction du Port Vieux de Sallent, derrière les bâtiments des Ventas.
Là, plus personne, c’est le désert total et la tranquillité assurée. Il faut dire qu’avec les murs de neige qu’ont construit les engins de déblaiement, il faut savoir qu’un tracé dans cette direction est possible 🙂
Le Pic d’Estrémère est aussi appelé Pic du Pourtalet, c’est le genre de Pic dont l’intérêt est limité en été, mais qui se transforme en jolie destination hivernale.
Nous grimpons bientôt « dré dans l’pentu » vers la crête frontière, vite atteinte. Quelques adeptes de snowkite s’éclatent sur les pentes propices à ce jeu.
Sur la crête, nous virons à gauche toutes pour longer la crête frontière jusqu’au ¨Pic de Petruso d’où le panorama est déjà grandiose. Nous pourrons en reter là, mais le sommet de l’Estrémère n’est plus qu’à quelques encablures et le dénivelé pour l’atteindre est quasi nul.
Juste deux petits avants-sommets à franchir et le tour est joué. L’enneigement est faible sur le final alors j’enlève les raquettes d’autant plus que le dernier « coup de cul » est tout en roche.
Bien entendu, on admire bien des sommets que l’on cite aussi, le Peyrelue, l’Aneou, l’Anayet pour les plus proches, mais comme toujours en vallée d’Ossau, on a beau faire, le regard revient sans cesse vers son altesse sérénissime : l’Ossau 🙂
La neige est molle, peu épaisse, bien sécurisée et portante le matin. De quoi se faire plaisir 🙂 Cette randonnée peut se faire en crampons jusqu’à 13h, ensuite c’est soit en chaussure, soit avec les raquettes.
Superbe belvédère que je recommande surtout en hiver car l’endroit est assez couru en été. Une courte distance de 5.6km et un dénivelé qui ateint péniblement les 450m