Au départ du Pont d’Espagne, au-dessus de Cauterets, deux refuges de montagne sont accessibles, le refuge des Oulettes de Gaube et le refuge Wallon-Marcadau. C’est dans ce dernier que nous allons passer la nuit en ce superbe samedi de février.
Le refuge est gardé dès la fin janvier, mais il n’est pas chauffé et de ses robinets ne coule qu’une eau glaciale. Des travaux sont prévus depuis deux ans, mais les autorisations trainent et c’est dans le début du 20ème siècle que nous plongeons dès l’entrée dans la salle principale. Les deux jeunes gardiens font ce qu’ils peuvent, mais c’est compliqué de maintenir un minimum de confort en conditions hivernales, les repas y sont copieux et bons, ce qui réchauffe un peu le cœur à défaut du corps 🙂
N’oubliez pas le duvet et la lampe frontale.
L’itinéraire n’est pas compliqué, c’est toujours tout droit 🙂
Nous nous garons sur le vaste parking du Pont d’Espagne et après être passés devant l’auberge du Pont d’Espagne, nous longeons la vallée par les traces marquées « piétons-raquettes » qui suivent d’abord la rive gauche du Gave du Marcadau, puis la rive droite après avoir traversé le Gave à hauteur du Chalet du Clot.
Au pont du Cayan, nous prenons à gauche, toujours sur le tracé pietons-raquettes, qui monte rapidement dré dans l’pentu pour couper les lacets formés par la piste qui devient enfin sentier, après avoir traversé le pont d’Estalounqué.
C’est parti pour la longue remontée de la vallée du Marcadau, jusqu’au refuge qui apparait soudain, après la passerelle du confluent des gaves d’Aratille et des Batans.
Ce refuge peut servir de point de départ pour de très nombreuses ascensions. Prévoyez d’y rester quelques jours en été, afin de découvrir les splendeurs de ses vallées