Dernière randonnée de l’année le 30/12, en moyenne montagne, cette fois.

Nous partons de Balacet pour rejoindre le col de l’Araing et le pic éponyme, juste au-dessus. L’idée est de parcourir la crête jusqu’au Pic de Serau puis de descendre jusqu’au col des Morères pour le retour. Cette crête offre des vues magnifiques sur les montagnes du Couserans.

Le temps est assez maussade et le ciel bien bâché, mais les nuages sont assez haut alors la visibilité n’est pas trop mauvaise.

Nous montons en direction du lavoir en haut du village. Là nous empruntons le GRP Tour du Biros qui monte régulièrement sans relâche, à l’ariégeoise, jusqu’au col de l’Araing.

Nous faisons une courte halte pour rendre visite à la petite cabane, propre, pour deux personnes, pour quatre c’est un peu juste. Petite cheminée.

Nous avons pris quelques très courtes averses dans la montée et l’horizon semble vouloir se dégager, aidé par le vent d’ouest qui se lève.

Nous reprenons le sentier derrière la cabane qui grimpe dré dans l’pentu jusqu’au pic de l’Araing. De là nous descendons un peu jusqu’au Pas de Moussaou pour suivre la crête étroite par endroit mais pas aérienne. Elle traverse une superbe hêtraie qui occupe le versant nord.

Cette fois, les nuages se sont déchirés et c’est la débandade, ils partent chacun de leur côté puis disparaissent pour laisser place au ciel bleu.

La descente depuis le Pic de Serau se fait hors sentier, dans une pente raide herbeuse qu’il est déconseillé de prendre par temps humide comme aujourd’hui, elle est fortement déconseillée, nous sommes avec des personnes peu aguerries, alors nous revenons sagement par le même chemin.

La vue est incroyable depuis ici, du Pic de Serau on voit également les sommets du Luchonnais. Par contre j’insiste n’allez au Pic Serau que si le terrain est sec, car la descente est vraiment casse-gueule sur l’herbe mouillée et la pente est raide.

Au retour, un peu avant d’arriver au village, je fais une rencontre aussi inattendue que sympathique, nous croisons mon amie facebook Carole Tartié, ariégeoise dans l’âme, avec laquelle j’ai sympathisé, car sa façon d’aborder la montagne est en symbiose avec la mienne. Elle monte passer la nuit en cabane avec un ami. Nous discutons sur facebook et messenger depuis très longtemps, mais nous ne nous sommes jamais rencontrées.

Quelle belle surprise ! Nous discutons un bon moment puis nous reprenons nos routes respectives, eux en montée, nous en descente.

Voilà une année qui finit bien. Arrivés à la voiture nous aurons fait 10km pour 920m de D+