Lundi, comme d’habitude, arrivée en fin de matinée. La randonnée de l’après-midi se fait au départ du col de Couraduque, au-dessus de Aucun.

La chaleur est déjà là et nous prenons la décision de cesser les randos d’arrivée, car il fait trop chaud en ce moment pour se balader l’après-midi, même pour de courtes sorties. Nous arriverons désormais le soir et ne ferons que la plus grosse rando le lendemain en partant à 6h.

Bref, nous nous dirigeons vers le col de Couret où la vue est déjà large et suivons la piste ombragée qui traverse la forêt d’Arragnat en contrebas de la crête. Elle ne devient sentier que quelques dizaines de mètres avant le col de Liar, c’est quasiment plat tout le long de cette traversée.

Une fois au col, la vue est superbe tout le long du retour. Nous prenons à droite en direction de la crête pour revenir par le Soum de Laya et le Soum de la Pène. Hélas, le temps se bouche vers les hauts sommets et nous entendons l’orage gronder là-bas. Nous restons au soleil et la température devient très forte, l’air reste sec et ça chauffe dur sous le chapeau.

Peu après le Soum de Laya, nous trouvons un arbre dont l’ombre va abriter notre repas de midi. Il fait très bon assis là et on pourrait y rester des heures à contempler le paysage, même si les orages empêchent les photos d’art 😁

Nous repartons cette fois à l’assaut du Soum de la Pène. Dès lors la crête devient aérienne et demande d’être vigilent, même si elle est assez facile à parcourir, il faut rester sur ses gardes, la chute serait sans doute fatale, on est en permanence sur le fil avec de fortes pentes.

Je pense qu’il y a environ 1700 mètres délicats.

La descente vers le col de Couret se fait sur des pelouses face à la chaine. On admire, c’est vraiment beau. Retour au col de Couraduque par le petit sommet de Soc d’où décollent les parapentes.

Une très jolie courte boucle d’environ 10km pour 400m de D+