Une des nombreuses choses que la montagne m’a apprises est qu’il faut toujours prévoir un plan « B » lorsqu’on programme une sortie montagne, pour faire face aux aléas météo, ou autres contretemps.
Du coup, au lieu de la sortie Ariégeoise, déjà repoussée une fois, nous voilà dans la vallée de Tena, où une courte fenêtre de beau temps est prévue.
J’ai par là quelques sorties « tous temps » en réserve.
Arrivés tard, nous faisons dimanche le joli petit Pic de Pacino (ou Pazino), une destination facile même pour les enfants, en aller-retour, mais attention la boucle complète fait 11km, un petit dénivelé de 700m et il y fait chaud puisque nous restons au-dessous de 2000m. Prévoyez de l’eau.
Le temps est beau, orageux, les insectes sont énervés, certes, mais l’essentiel est que le soleil brille.
Le départ se fait peu avant le village de Sallent de Gallego en venant du Pourtalet. Une piste monte en épingle à droite, peu avant une grosse conduite d’eau. Un parking assez vaste nous attend.
Il faut continuer la piste sur un petit kilomètre, puis un panneau indiquant le col de Pazino nous la fait quitter pour un sentier à gauche dans la forêt. A partir de là, il est impossible de se tromper.
On passe devant une tour qu’on laisse à gauche, après laquelle quelques grands lacets nous hissent jusqu’au col. A partir de là, la pente sur la h=gauche devient plus raide et il faut une dizaine de minutes pour arriver au sommet. La vue y est splendide, comme depuis tous ces petits sommet isolés.
Graillou au sommet, 1965m, au milieu des papillons, en fond d’écran, Peyreget, Ossau, Foratata, Lurien, Ariel, Palas, Frondellas, Balaïtous, Infernio, Sierra de Tendeñera, Sierra dera Partacua, Pala de Ip, Anayet et tous les vieux copains
Pour le retour, nous revenons au col et nous plongeons en direction des eaux turquoises du barrage de l’Escarra. Notre sentier rencontre celui venant du tunnel d’Escarra et nous prenons à gauche par le chemin en balcon. Bientôt, un croisement avec des panneaux nous aiguille vers Sallent, à gauche. Nous suivons toujours cette trace qui se perd un peu dans la végétation par endroits, mais on finit par trouver le balisage jaune et blanc.
Après avoir contourné le massif, nous retrouvons en point de mire
notre sommet et enfin la longue tour vue en montant. Beaux points de vue
sur la vallée de Sallent de Gallego et Panticosa. La crête frontière
avec les grands sommet attire le regard.
Nous descendons le long d’un
ressaut rocheux et rejoignons la piste de montée après être passés sur
la grosse conduite surmontée d’un pont en béton.
Un macaon et un Flamé