Suite d’un séjour Ariégeois de quatre jours. Nous montons au refuge de l’Etang Fourcat. Les objectifs sont pour demain le Pic de Tristagne et pour le dernier jour, retour par les Etangs de Petsiguer.

Après la pluie de cette nuit, nous nous attendions à prendre quelques averses au cours de la montée au refuge du Fourcat. On a rangé les affaires de pluie sur le dessus du sac au cas où. Mais non, le ciel a décidé d’être clément pour la longue montée qui nous attend et les températures aussi. Il faut savoir que la seule montée à ce refuge parmi les plus hauts des Pyrénées, demande du jarret car il y a un peu plus de 1300m de D+ à gravir pour 9,2km

Nous rejoignons le parking de Pradières, après Auzat, direction Artiès. Nous montons le long du ruisseau d’Artiès en rive droite jusqu’au barrage d’Izourt assez vite atteint.

Il n’est pas au maximum de ses capacités, loin de là, mais je l’ai déjà vu plus vide que ça et il est toujours aussi beau avec sa couleur bleu profond.

Le sentier longe l’étang par la gauche et monte tout en bout, assez rudement jusqu’à l’Orri de la Caudière où nous nous installons pour déjeuner. Le chemin est encore long alors nous ne nous attardons pas trop dans cette jolie Jasse où les ruines de bergeries sont nombreuses.

Nous reprenons notre progressions tranquille le long du ruisseau de l’Etang Fourcat. Ça monte raide en courts lacets à peine visible par endroit, mais en ouvrant l’oeil, pas de souci.

Le temps est toujours agréable, assez nuageux, mais de beaux nuages qui nous laissent entrevoir quelques paysages derrière nous, la Pique d’Endron, entre autre et surtout, il n’y a pas de précipitations.

Peu après la cascade, nous grimpons un dernier passage rocheux et nous en sortons la tête dans le brouillard, ce qui nous empêchera de voir le petit Etang Fourcat et soudain, nous voila devant le refuge qui trône sur son promontoire. Nous ne l’avions pas vu comme nous n’avons pas vu les petits lacs qu’il faut longer avant le refuge.

Le brouillard reste toute la soirée, quelques bourrasques de vent soufflent toute la nuit. Mais nous croyons fort en la météo qui nous annonce du beau temps pour les deux prochains jours (on croit ce qu’on souhaite voir arriver, non ? 😆)

Le refuge est agréable et son gardien très patient et à l’écoute avec tout le monde. Il est également très bon cuisinier (meilleur que moi en tous cas 😂) et c’est l’estomac satisfait que nous montons nous coucher.

Pas de réseau, ni d’internet et pas d’électricité dans les chambres refuge, n’oubliez pas la frontale. Pour charger votre téléphone, demandez au gardien. Il est en autonomie totale avec juste quelques panneaux solaires, alors il est obligé de réguler la consommation. Mettez-vous en mode avion dès le départ, vu que le réseau est inexistant, même sur les sommets du secteur, frontaliers avec l’Andorre.