Boucle dans la montagne d’Alaric par la Combe des Graviers.

Nous sommes basés à Minerve pour une découverte du Minervois, mais hélas, ce lundi-là, la pluie est annoncée pour la journée. Nous décidons de partir un peu plus au sud, où la météo est plus clémente. C’est vrai u’il pleut moins et surtout qu’il y a beaucoup moins de vent, mais le temps est pourri quand même.

Vaillants comme nous sommes, nous partons quand même. Qui sait ? le temps d’arriver au Roc de l’Aigle, le soleil pourrait percer ?

Nous voilà au point de départ, à Douzens, dans l’Aude. Nous nous dirigeons vers l’autoroute par une petite route étroite. Nous prenons un tunnel pour franchir l’autoroute et la route grimpe jusqu’à un parking ombragé. Là, en l’occurrence, le soleil ne nous pose pas de problème 😉

Notre sentier part à droite, il se faufile dans le lit du ruisseau, c’est la combe des Graviers. Une belle sente grimpe rudement à gauche à la découverte d’une grotte que nous n’avons pas atteinte, découragés par le temps maussade. Malgré tout, nous continuons à grimper le long de la combe, puis nous rejoignons un sous-bois qui doit être appréciable en été, d’autant plus que la pente se redresse. Nous atteignons la crête où nous rejoignons une large piste que nous empruntons par la gauche.

On gagne rapidement le Roc de l’Aigle d’où la vue est sans doute sublime sur les Pyrénées, mais nous n’en saurons rien ce jour-là.

Après avoir admiré la vue, bouchée 😀 nous revenons sur nos pas pour prendre un sentier qui plonge à droite. Ce sentier n’est pas balisé mais deux cairns lui servent de porte. La sente plonge en crête vers notre pont de départ.

Nous avons alors été récompensés de nos efforts car le plafond s’est élevé, nous offrant une vue étendue sur la vallée à nos pieds. Nous suivons la crête par le sentier, laissant une piste filer à notre gauche, en direction d’une pointe dont la falaise plonge dans la vallée. Peu avant de l’atteindre, on bifurque à gauche une première fois, puis une seconde fois, lorsque la piste, elle, descend à droite. Il est possible de continuer sans difficulté jusqu’à ce surplomb, mais trempés et gelés comme nous le sommes, il ne nous tarde que de rentrer.

On franchit alors un ravin qu’il faut remonter rudement par une pente très raide et glissante. et enfin, on descend sur cette même terre glissante, jusqu’à la voiture.

Voilà une belle randonnée que je referais avec plaisir lorsqu’il fera beau et chaud. Même avec ce temps pluvieux et froid nous avons apprécié la virée.